Grève féministe (manif à GRENOBLE : 14h à l’hôpital Couple enfant)

Quand

8 février 2023 
Toute la journée 

Type d’évènement

Les manifestations en Isère le 8 Mars 2023 :
- GRENOBLE : 14h à l'hôpital Couple enfant

Construire la grève féministe !

Écarts de salaires, tra­vail invi­sible, vio­lences sexistes et sexuelles : ça suffit !

Le 8 mars, c’est la jour­née inter­na­tio­nale pour les droits des femmes. La mobi­li­sa­tion #Metoo contre les vio­lences sexuelles et sexistes a mon­tré qu’il reste encore beau­coup à gagner pour les droits des femmes et de tou·tes celles et ceux qui subissent le patriarcat.

📢 SUD édu­ca­tion 38 appelle tous les per­son­nels à se mettre en grève le 8 mars et réaf­firme la néces­sité de la lutte fémi­niste contre le patriar­cat, au tra­vail comme partout !

Pour nos retraites !

Alors que les femmes touchent déjà des retraites en moyenne 40 % moins éle­vées que celles des hommes, elles seront aussi les pre­mières vic­times de la réforme des retraites por­tée par Emmanuel Macron. Elles devront tra­vailler en moyenne sept mois sup­plé­men­taires contre cinq mois pour les hommes !

La pré­ca­rité, l’inégalité sala­riale, et la charge de l’éducation des enfants qui repose d’abord sur les femmes impliquent sou­vent des car­rières incom­plètes avec des reve­nus plus faibles.

Beaucoup de femmes ne par­vien­dront pas à coti­ser suf­fi­sam­ment pour par­tir à 64 ans avec des salaires à taux plein et seront donc obli­gées de tra­vailler jusqu’ à 66 ou 67 ans, pour finir avec un mini­mum insuf­fi­sant pour vivre dignement.

Précarité dans l’Éducation nationale : ça suffit !

Dans l’Éducation natio­nale, les femmes sont sur­re­pré­sen­tées dans les emplois les plus précaires.

C’est le cas des AESH, qui sont à 92 % des femmes. Pour un salaire de misère, en moyenne infé­rieur à 900€, elles sont fré­quem­ment obli­gées de cumu­ler plu­sieurs emplois pour vivre (enca­dre­ment des temps de can­tine, ani­ma­tion des temps péri­sco­laires etc). Leurs condi­tions de tra­vail sont tou­jours plus dégra­dées, notam­ment en rai­son de la mise en place des PIAL. Malgré une mobi­li­sa­tion mas­sive ces der­nières années, elles ne béné­fi­cient tou­jours pas d’un vrai sta­tut, ni d’un salaire décent.

Stop aux violences sexistes et sexuelles au travail !

Les vio­lences sexistes et sexuelles ne s’arrêtent pas aux portes du monde du tra­vail. Selon une enquête de 2014 menée par le Défenseur des droits, 1 femme sur 5 affirme avoir vécu une situa­tion de har­cè­le­ment sexuel au cours de sa vie professionnelle.

SUD édu­ca­tion demande l’application la cir­cu­laire du 9 mars 2018, qui pré­voit la pro­tec­tion des vic­times de vio­lences sexistes et/​ou sexuelles dans la Fonction publique, trop peu sou­vent res­pec­tée par l’employeur.

Il est inac­cep­table que des vio­lences ins­ti­tu­tion­nelles viennent s’ajouter à celles vécues sur le lieu de travail.

📢 C’est pour­quoi il devient plus qu’urgent que l’Académie de Grenoble et plus lar­ge­ment l’Éducation natio­nale se sai­sissent du pro­blème des vio­lences sexistes et sexuelles au tra­vail en se dotant de véri­tables outils de pré­ven­tion et de pro­tec­tion des victimes.

Les manifestations en Isère le 8 Mars 2023 :
- GRENOBLE : 14h à l'hôpital Couple enfant