Mardi 23 septembre 2025 ont eu lieu des contrôles menés par la police dans 2 établissements scolaires de Vienne (38) : le collège Ponsard et le lycée Galilée.
Les sacs des élèves ont été fouillés et la police a procédé à des palpations sur les élèves.
Le SNES-FSU et SUD éducation 38 contestent vivement l’intérêt d’une réponse policière aux questions de sécurité qui peuvent se poser dans nos établissements.
Les personnels, les élèves et les familles sont choqué·es de ces dispositifs.
Loin de parvenir à éviter les agressions dans les établissements, ces méthodes ont pour seul effet de terroriser nos élèves, y compris les plus jeunes, 11 ans pour les élèves de 6eme. Elles contribuent à stigmatiser les élèves et leurs familles en les suspectant d’être des criminel·les en puissance.
Confronter nos élèves à une expérience violente de contrôle par les forces de police ne fait que renforcer l’expérience de discrimination qu’iels connaissent.
Les organisations savent que ces fouilles sont rendues possibles par une collaboration entre les ministres de l’Intérieur et de l’Éducation Nationale, la région AURA, le département et la municipalité de Vienne.
Nous tenons à faire savoir que nous refusons que nos élèves servent un programme sécuritaire du gouvernement chaque jour plus violent et absurde, en particulier pour les personnes racisé·es.
A l’opposé de ces opérations brutales, ce sont des moyens humains que demandent depuis des années les personnels de l’Éducation pour qui la meilleure des préventions réside dans des solutions éducatives et pédagogiques.
Nous ne réclamons pas plus de police, ou plus de sanctions, mais plus d’AESH, plus d’AED, d’infirmier·ers, de psyEN, médecins scolaires, assistant·es sociales et d’enseignant·es et plus de moyens en général et en particulier pour les équipes Phare de prévention du harcèlement.