Défendons nos retraites !

Manifestations en Isère le 11/​02 :

• Grenoble :14h place Victor Hugo
• St Marcellin : 14h champ de Mars

Les per­son­nels de l’Éducation natio­nale et des uni­ver­si­tés se sont mas­si­ve­ment mobi­li­sés le 31 jan­vier contre la réforme des retraites que tente de nous impo­ser le gouvernement.

La réforme est tou­jours plus impo­pu­laire, le gou­ver­ne­ment est fébrile, nous allons gagner et arra­cher le retrait de la réforme !

📢 12 jours après la mobi­li­sa­tion his­to­rique du 19 jan­vier, la colère est encore plus forte. Des mil­liers de col­lègues se sont réuni·es en Assemblées géné­rales pour débattre des suites de la grève. SUD édu­ca­tion a porté la recon­duc­tion par­tout où c’était pos­sible et sou­tient les col­lègues qui ont choisi de recon­duire. Les per­son­nels sont prêt·es à se battre jusqu’au retrait de la réforme.

Une réforme injuste ! Tout le monde y perd !

✅ Il n’y a pas de pro­blème de finan­ce­ment des retraites.

❎ Le recul de l’âge légal de départ péna­lise celles et ceux qui ont com­mencé à tra­vailler tôt.

❎ Les 43 annui­tés ont pour effet d’augmenter le phé­no­mène de décote, d’appauvrir les retraité-es.

❎ Celles et ceux qui ont des car­rières hachées, en par­ti­cu­lier les femmes, seront plus impac­tées par la réforme.

L’Éducation en colère !

Macron avait pro­mis 10% d’augmentation en jan­vier 2023. 🤥
Une pro­messe non tenue ! Les concer­ta­tions sala­riales ont com­mencé et les pre­mières annonces sont insuf­fi­santes voire inquiétantes :

❎ Pour l’instant, la reva­lo­ri­sa­tion ne concerne que les per­son­nels enseignant-​es, CPE et PsyEN. C’est hon­teux pour les per­son­nels les plus pré­caires AESH et AED !

❎ les mesures dites “socle”, soit la part incon­di­tion­nelle, dans le cadre d’une enve­loppe bud­gé­taire de 1,9 mil­liards en année pleine. C’est très loin de ce qu’il fau­drait pour reva­lo­ri­ser réel­le­ment les salaires de tou·tes les personnels !

❎ les mesures dites “pacte”, soit la part rému­né­rant des mis­sions sup­plé­men­taires, dans le cadre d’une enve­loppe de 300 mil­lions d’euros. Aggravation des inéga­li­tés sala­riales (entre femmes et hommes, entre les han­di­ca­pés et les autres), aug­men­ta­tion de la charge de tra­vail : c’est non !

Le Ministre veut impo­ser le « tra­vailler plus pour gagner plus » au détri­ment de nos condi­tions de travail.

Retraites, salaires, postes : les per­son­nels de l’éducation sont lar­ge­ment sacri­fiés par la poli­tique gou­ver­ne­men­tale. Le 7 février, soyons mas­si­ve­ment en grève dans l’éducation et impo­sons une poli­tique au ser­vice de nos inté­rêts et des ser­vices publics :

aug­men­tez les salaires, ne tou­chez pas à nos retraites !

Comment gagner ?

L’Intersyndicale natio­nale inter­pro­fes­sion­nelle appelle à deux nou­velles jour­nées : une jour­née de grève le 7 février et une jour­née de mobi­li­sa­tion le 11 février. Pour gagner, il faut bien réus­sir ces dates et nous devons être capable d’accroître le rap­port de force en construi­sant une grève recon­duc­tible en lien avec les autres sec­teurs : les trans­ports, l’industrie, les autres ser­vices publics…

Le 7 février : tou·tes grévistes, le 11 février : tou·tes en manifestation !
Dans l’éducation, construisons la grève et sa reconduction !